Un pêcheur d’écluse utilise généralement une " espiot " (lame de fer à l’extrémité recourbée), une " gourbeille " (panier en osier porté en bandoulière) et une " trioulle " (filet de pêche à deux manches).
Il porte des bottes hautes, solides et étanches pour marcher sur le platin et dans la foue de l’écluse.
De nuit, il se munit d’un fanal pour s’éclairer et repérer le poisson.
D ‘abord " fiambons " - sorte
de bottes de seigle ou de joncs enflammées, le fanal fut alimenté
par bougie puis au carbure au début du siècle.
Bottes, gourbeille avec une espiot, trioulle (Photo prise à la maison
paysanne Oléronaise – JMCA)
Île d'Oléron, la Cotinière - Retour des écluses
Capture du poisson avec la "trioulle"...
(Pêche à l'écluse "Les Vieilles
Longes" à Saint Denis (Photo JMCA))
"Sur la côte qui vit Bernard Palissy pêcher des oursins
- des hérissons, disait-il - des murs de pierres sèches à
marée basse, simulent un étrange damier et donnent un caractère
d'âpreté sévère à ce coin de terre oléronaise.
Ce sont des "écluses". C'est là que sont retenues prisonnières
"les loubines" magnifiques, qu'en terme plus savant on nomme "bars". Pièces
d'importance, les plats les plus grands sont encore trop petits pour cueillir
leur chair exquise. Ce sont des morceaux de qualité. Elles s'échouent
entre ces murailles, dans les flaques d'eau, sur des lits de "sart" aux
nuances d'automne ou d'arc en ciel..."
Yvan DELTEIL, 1935
|
1. Les écluses à poissons
2. Histoire 3.
Architecture 4. Organistion
5.
Pêche et instruments 6. Entretien,
réparations
7 Restauration des écluses des Sables-Vignier
(St Georges d'Oléron)
8. Informer, sensibiliser, transmettre notre
savoir à tous 9. Remerciements